Auguste Édouard Gaulthier de Rigny

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Auguste Édouard Gaulthier de Rigny
Fonctions
Préfet d'Eure-et-Loir
Préfet du Puy-de-Dôme
-
Préfet de la Corrèze
-
Préfet de Saône-et-Loire
-
Auditeur au Conseil d'État
Biographie
Naissance
Décès
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Le comte Auguste Édouard Gaulthier de Rigny est un haut fonctionnaire français[1] né le [2] à Toul et mort à Paris le [3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Édouard Gaulthier de Rigny est le fils de Jean-François Gaulthier de Rigny (ca. 1750 - av. 1815)[2], ancien capitaine au régiment de Penthièvre-Dragons, retiré fort jeune du service, et de Perpétue Louis, sœur de Joseph-Dominique Louis, qui sera plusieurs fois ministre des Finances sous les deux Restaurations et la monarchie de Juillet. Il est le frère de l'amiral Henri Gaulthier de Rigny (1782-1835) et du général Alexandre Gaulthier de Rigny (1790-1873).

Nommé auditeur au Conseil d'État le [4], il est maintenu en service extraordinaire et affecté en Espagne en 1811-1812[4]. Auditeur de troisième classe près l'administration de la loterie en 1812[4] et auditeur de seconde classe près le Conseil des prises en 1813[4], il est promu maître des requêtes le [4].

Avec la Seconde Restauration, il est nommé préfet de Saône-et-Loire (-)[4]. En cette qualité, il appuie, à l'automne 1815, la démarche infructueuse d'Alphonse de Lamartine auprès du baron Pasquier, alors garde des sceaux et ministre de l'intérieur par intérim, pour être nommé sous-préfet de Louhans[5].

Il est ensuite préfet de la Corrèze (-)[4], du Puy-de-Dôme (-)[4], d'Eure-et-Loir (-)[4]. En 1828, il est porté comme gérant de l'entreprise des remorqueurs sur la Seine[4].

Préfet d'Eure-et-Loir, il prend, lors des élections législatives de 1831, clairement partie pour le maire de Chartres, Adelphe Chasles, contre le député libéral sortant François-André Isambert. Ce dernier étant en position très favorable à l'issue du premier tour, la veille du scrutin, il envoie des gendarmes porter des lettres aux électeurs qui n'ont pas voté au premier tour, les rappelant à leur devoir électoral et leur indique qu'un vote en faveur du député Isambert entraînerait une nouvelle révolution. Chasles sera élu avec six voix d'avance.

En 1834, il se présente à la députation d'Eure-et-Loir (arrondissement de Nogent-le-Rotrou) et n'obtient que dix voix.

Vers 1825[4], il épouse sa cousine germaine Amélie Charlotte de Bassompierre (1793-1855), fille de Stanislas Louis de Bassompierre (1747-1817) et de Marguerite Perpétue Gaulthier de Rigny (1772- ?)[4]. Ils ont deux filles[4] :

  • Amélie (1827-1902) qui épouse le Victor de La Cropte de Chantérac (1811-1891)[6] ;
  • Marie Noëmi (1833-1887) qui épouse le Antoine Geoffroy de Dampierre (1826-1892), dont postérité[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Auguste Édouard Gaulthier de Rigny sur francearchives.fr
  2. a et b Geneanet.org, Édouard Gaultier de Rigny (consulté le 28 décembre 2012)
  3. Généalogie Baron Louis (consulté le 28 décembre 2012)
  4. a b c d e f g h i j k l et m Centre de recherches généalogiques du Perche-Gouët, Histoire des communes, Fiche personnalité, Édouard Auguste Gaultier de Rigny (consulté le 28 décembre 2012)
  5. Christian Croisille et Marie-Renée Morin, Autour de Lamartine. Journal de voyage, correspondances, témoignages, iconographie, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2002, p. 64
  6. Geneanet.org, Amélie Gaultier de Rigny (consulté le 28 décembre 2012)
  7. Geneanet.org, Noëmi Gaultier de Rigny (consulté le 28 décembre 2012)

Sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]